Sur le dernier arbre, les fugitifs ont descendu la rivière qui courait encore vers la
mer sur les pentes de la dernière montagne.
En route ils ont rejoint le dernier train de bois coupé la veille dans la montagne
condamnée, et les troncs protecteurs ont été redressés par une vague de
tempête juste au moment où des gardes-côtes du roi de carreau, commençaient
à les prendre en chasse. Ils sont passés.
Lentement, cette nuit-là, la mer, au fur et à mesure qu'ils gagnaient le large,
s'est apaisée.
Conte de Graine et de Coeur-Perdu - PAGE 20